Point de jonction entre l'Anjou et l'Armorique, Liré est connu depuis l'époque gallo-romaine. Sous la Renaissance, ses terres appartenaient à la famille du Bellay, illustrée par Joachim du Bellay, le célèbre auteur des "Regrets" qui évoque la nostalgie du pays natal et de la douceur de l'Anjou.
La propriété du Chêne faisait partie de cette seigneurerie, qui passa ensuite par héritage aux La Bourdonnaye, puissante famille angevine. A la veille de la Révolution, elle fut vendue à la famille Thoinnet de La Turmelière. En 1793 et 1794, il est au coeur de la tourmente vendéenne. Reconstruit dans les premières années du XIXème siècle, il s'est transmis depuis dans la même famille. L'ensemble a été restauré ces vingt dernières années.
Près du bourg, on peut voir les ruines de l'ancien château de La Turmelière où naquit Joachim du Bellay et le nouveau château contruit au XIXème siècle sur le modèle du château de Beaumesnil en Normandie.
Le vin fait la richesse de Liré. Ses vignobles couvrent les côteaux ensoleillés, produisant du Muscadet, Gamay et autre Malvoisie, autant de buts de promenades propices à la rêverie...
Comme les moulins à vent, jadis nombreux, la marine de Loire a disparu, chassée par le chemin de fer et l'automobile... Mais, les paysages sont toujours là et peuvent être admirés en empruntant la "Divatte", nom donné à la petite route longeant, avec les pistes cyclables et circuits de randonnée, le majestueux "Loire gaulois" depuis Montjean jusqu'à Oudon. Et goûter ainsi, comme le poète, à la "douceur angevine".
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